Un retour à la normale

Selon les dernières nouvelles, il semblerait que nous puissions escompter un retour à une vie normale courant 2022. Espérons-le !

Entre-temps, la crise engendrée par le virus est loin d’être finie et elle aura largement influencé le secteur de l’Horeca.  Encore récemment les restrictions d’horaire, l’obligation du CST et l’ambiance angoissante véhiculée par les pouvoirs publics et par certains médias ont largement raboté les bénéfices espérés du secteur en cette fin d’année. Avec la généralisation du télétravail, moins de bureaucrates, moins de touristes, moins de lèche-vitrines : les centre villes sont largement moins fréquentés qu’à l’habitude.

Et pourtant malgré cette situation, selon une étude menée par Lightspeed, le volume brut des transactions des entrepreneurs de la restauration a augmenté de 37% en 2021 par rapport à 2020, de quoi espérer un retour à la normale assez rapide en 2022 dès que les restrictions seront levées.

Ou une situation explosive ?

Je me pose tout de même une question :

D’un côté on constate de plus en plus de versatilité de la part du personnel (désir d’avoir plus de congés, refus de prester en service coupé, demande d’avoir plusieurs jours de congé consécutifs, augmentation de salaire). Il était déjà difficile d’engager ou de conserver du personnel avant la Covid, que dire aujourd’hui ?  En réponse à cette difficulté, de plus en plus d’établissements réduisent leur offre et leurs horaires.

En même temps, le prix des produits, de l’énergie, des loyers ne cesse d’augmenter.

Les coûts augmentent de manière exponentielle mais on réduit l’offre et le nombre de services !

A moins de faire accepter par le client une sérieuse augmentation des tarifs, je ne vois pas comment résoudre cette désagréable équation potentiellement explosive car, confrontés à la même hausse du coût de la vie, les clients seront-ils demain prêts à payer plus cher ?

Qu’en pensez-vous ?